Chapitre 1 - L a n a i s s a n c e
Il était une fois, dans une contrée qui semblait lointaine, des centaines de milliers de veaux venaient au monde chaque année pour que des vaches (pour beaucoup
inséminées artificiellement) produisent du lait.
Leur vie commençait avec une séparation,
déchirement pour la mère comme pour le veau.
Chapitre 2 - L' é l e v a g e e n b a t t e r i e
Nés de l’industrie laitière,
ces veaux passaient les huit premières semaines de leur vie seuls dans des cases individuelles souvent à peine plus grandes qu’eux. Il étaient nourris frugalement, de lait en poudre reconstitué et d’aliments recomposés. Généralement élevés en batterie,
ils étaient volontairement anémiés pour que leur chair soit blanche, afin de répondre aux habitudes des consommateurs. Des interventions reconnues douloureuses comme
l'écornage et la castration étaient effectués sans anti-douleur.
Chapitre 3 - M o u r i r j e u n e
Des dizaines de milliers de veaux étaient ainsi transportés chaque année à travers l’Europe,
pendant des trajets très longs qui pouvaient dépasser un jour et une nuit. Des veaux nés en Irlande pouvaient donc être engraissés en Hollande ou en Espagne. D’autres restaient dans les
fermes-usines qui les avaient vus naître.
Ces veaux étaient abattus entre trois et huit mois. La plupart ne voyaient jamais un pâturage de leur vie. Le destin des veaux femelles était le plus souvent
celui de leur mère, les autres étaient engraissées,
amenés à l'abattoir et
tués.
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